Le désir sexuel : entre biologie et psychisme

Publié le : 23 février 20224 mins de lecture

La libido, la pulsion, l’attirance, le désir : ces moyens et d’autres pour définir le désir sexuel nous font comprendre la complexité du sujet, riche en implications biologiques, psychiques et relationnelles étroitement liées.

Le désir sexuel est la dimension la plus insaisissable de la sexualité humaine car il est pratiquement impossible de le définir objectivement et quantitativement. Les différentes études de sexologie sont parvenues à des conclusions selon lesquelles, chez les adultes, le désir est un phénomène dynamique et changeant, lié aux événements de la vie et peut varier selon un continuum qui va de la passion, du besoin, de l’intérêt, de l’indifférence à la réticence.

Elle est composée de trois forces :

– la composante psychologique (influencée par des états mentaux personnels comme la joie ou la douleur, par des états interpersonnels comme l’affection, le désaccord et d’autres éléments tels que la durée de la relation et l’infidélité).
– une composante culturelle qui reflète les valeurs, les significations, les rôles appris pendant l’enfance et qui influence nos vies.

– la Biologie et le psychisme
Le désir peut être considéré comme l’expression d’une fonction activée par des stimuli internes et externes qui conduisent au comportement sexuel. Les stimuli endogènes comprennent l’imagerie et les fantasmes érotiques, les besoins d’entraînement et les affections qui activent les centres du cerveau qui coordonnent les émotions et les comportements appétissants.
Les stimuli exogènes, quant à eux, comprennent toute une série de signaux transmis par les organes sensoriels qui activent à la fois le cortex cérébral et les centres qui coordonnent le comportement sexuel.

Désir chez les hommes et les femmes
Selon les principales recherches, le désir sexuel est constant et continu chez l’homme, même s’il peut connaître des moments de déclin, alors qu’il est physiologiquement discontinu chez la femme, selon les changements hormonaux et les états physiologiques et émotionnels liés aux règles, à la grossesse et à la ménopause.

Chez les hommes, le désir est plus intense en raison du rôle joué par la testostérone, et moins fort chez les femmes qui sont plus vulnérables aux effets des facteurs relationnels et du contexte.
Des études récentes ont montré que dans la sexualité féminine, le désir peut dans de nombreux cas être activé par la sensation d’excitation génitale et pas seulement l’inverse ; la femme ne peut donc ressentir le désir qu’après l’excitation et de cette manière, l’un renforce l’autre.

La chute du désir
Le désir naît dans l’enfance et continue tout au long de la vie, mais il y a des phases, des maladies, des situations qui peuvent le bloquer. Les raisons du déclin du désir masculin peuvent être différentes de celles des femmes, l’important quand il se produit est d’essayer de comprendre pourquoi, parler avec votre partenaire, avec un médecin pour trouver une solution et vous donner le temps de vous écouter. Parfois, le manque de désir sexuel coïncide avec notre insatisfaction dans d’autres domaines de la vie.

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