Un money slave comporte tant de facettes, qu’il serait présomptueux de penser pouvoir le définir. cependant, nous allons essayer de poser des mots sur ce qui va être selon nous, une définition se rapprochant de ce profil particulier. Un money salve est avant tout, une personne.

Dans le même registre que le fétichiste, l’adepte du BDSM, le slavering est une forme de « pratique sexuelle ». on peut même l’intégrer dans la case des BDSM : «  toutes les pratiques sexuelles qui font intervenir le bondagela dominationle sadisme et le masochismela soumission et les punitions."

En l’occurrence, ici le money slave pourrait être rattaché à la « domination » au sens le plus large du terme et donc par définition contraire, à la soumission.

Il est complexe de savoir de quel côté se trouve le money slave, et c’est ce qui fait tout le relief de cette tendance.

Pour entrer dans le vif du sujet, le money slave est un adepte de domination, soumission par l’argent. Il aime avoir un lien avec une autre personne basée sur l’argent, d’où le mot « money » (argent en anglais). si l’on décortique l’expression « money slave » s’accompagne bien de la notion de soumission « slave », ce qui signifie esclave en anglais. Cependant, attention, la relation de soumission, domination n’est pas toujours celle que l’on devinerait à première vue.

Qui peut être un money slave ?

Toute personne, homme ou femme désirant avoir un lien strictement basé sur l’argent avec une autre personne.

Une majorité de la population pourrait très bien se retrouver dans cette catégorie étant donnée qu’il est très commun d’avoir ce lien avec les gens qui nous entourent…

Mais pour en revenir à la pratique: il faut avoir cette petite chose qui vous fasse plaisir en dépensant cet argent. Les adeptes du slavering aiment trois choses: l’argent, la domination et la soumission.

La relation dominant, dominé n’est pas toujours celle que l’on croit.

En effet, dans la catégorie des dominateurs distribuant des billets, nous pouvons retrouver les fameux « sugar dady » donnant de l’argent à leurs douces petites soumises qui jouissent d’une dépendance financière en échange de leurs charmes pour leur sugar dady. Ici il faut donc avoir une tendance de dominant. Le plaisir se trouve donc dans le fait d’aimer avoir quelqu’un accrocher à son bras pour en faire ce que vous voulez, tout en payant cette personne. C’est une domination financière du distributeur d’argent vers la/le dominé en attente de cet argent.

Aussi, si on reprend les termes « money slave » il peut être limpide de définir la relation de cette façon: la personne qui distribue l’argent est pieds et poings liés à sa maitresse qu’il gâte. Ici le money slave est (par définition) un soumis. Il faut donc dans ce sens être plutôt soumis pour éprouver un véritable plaisir à la tâche. Dans ce sens, c’est donc sa « money  mistress » qui exerce sa domination financière ou « findom » (terme abrégé venant de l’anglais) sur lui.

Cette pratique est donc très souvent pratiquée lors d’échanges BDSM, live ou virtuels.

Comment devient-on un « money slave » ?

Si vous lisez ceci, c’est que vous vous rapprochez déjà de la pratique, du coté du money slave, ou bien de la money mistress.

Pour mettre en pratique vos envies ou même si vous êtes simplement curieux, il faut savoir qu’il existe des sites gratuits de mise en relation comme borntobeabicth.com, qui propose un anonymat assuré à 100%. Il vous suffit simplement de vus inscrire et de poser une annonce sur le site pour pouvoir échanger. en ce qui concerne les supports, ce site est de loin le plus fiable.

En ce qui concerne les transferts d’argent

Pour exercer en toute discrétion et sécurité, nous préconiserons les cagnottes en ligne du type « paypal », « le pot commun »….

Nous déconseillerons les envoies de cash qui sont certes très sexy dans les mains de celles qui nous hantent, mais faut-il encore que l’enveloppe arrive à bon port et que vous ayez le coeur à communiquer votre adresse…

Le mot de la fin

Il est très commun de graviter autour de ce genre de pratique, très amusantes et lucratives. La diversité et la facilité de mise en relation donne une dimension infinie à cette nouvelle façon de prendre son pieds, que l’on ait une tendance dépensière ou plutôt économe, le plaisir est souvent partagé.